Romancière et essayiste, Gisèle Bienne fait une entrée remarquée en littérature avec la parution de son  premier roman, Marie-Salope (Des Femmes, 1976), qui conte l’été brûlant d’une adolescente rebelle et  amoureuse. Elle publiera ensuite Bleu, je veux (Seuil, 1983), Paysages de l’insomnie (Climats, 2004), La  ferme de Navarin (Gallimard, 2008), Katherine Mansfield dans la lumière du sud (Actes Sud, 2011)  écrivant parallèlement, des romans pour les adolescents. Gisèle Bienne a animé pendant dix ans des ateliers d’écriture d’où naîtra notamment Le blues du tram (Châtelet-Voltaire, 2011), un recueil de  poèmes qui propose un voyage en tramway à Reims, où elle vit et travaille. Dans ces pages au rythme captivant, elle invite le lecteur à un double voyage : un voyage dans sa ville – son centre, ses quartiers,  ses places, ses parcs, ses gares, ses cafés – mais aussi un voyage dans la littérature. La brûlure, son  dernier roman (Actes Sud, 2015), est un écho à la réaction de sa famille à son premier roman Marie- Salope.

« La silhouette de mon grand-père se dresse contre le ciel, sur le site d’une ferme qui a été totalement soufflé et que ses habitants n’ont pas reconstruite. on dirait un grand pin solitaire. »

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