Marc Kober est né en 1964 à Nice. Vingt ans plus tard, la poésie et la création artistique ne sont pas absentes dans cet autre bout de la France. Elle se manifeste à travers des artistes, des critiques d’art, des revues et des poètes. Son père lui transmet directement sa passion pour les peintres rencontrés dans sa jeunesse (Matisse, Bonnard et bien d’autres) et pour le surréalisme d’André Breton. Les classes préparatoires en lettres entretiennent un feu littéraire plus distant et critique. Il rencontre André Pieyre de Mandiargues, le peintre Marc Janson et fugacement Julien Gracq puis fonde une revue artisanale et fiévreuse, La Révolte des Chutes. Un séjour à Ferrare le conduit à traduire des poètes italiens. Il est aussi le rédacteur d’une thèse sur Georges Henein, écrivain égyptien aux raffinements de culture française, un temps surréaliste. Il participe en outre à la revue Supérieur Inconnu.

« Choisir le sable au bord du Nil, c’est aborder, au partage des eaux de notre mère-langue commune, un horizon partagé.»
M. K.

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