1er Prix des Lycéens
Jean-Paul Delfino, né à Aix-en-Provence en 1964, est romancier et scénariste. Débutant dans le journalisme, il n’a cessé depuis, dans de nombreux ouvrages, de se consacrer à ses trois passions : la littérature, le Brésil et sa musique.
Après la parution de plusieurs romans policiers et l’écriture de pièces radiophoniques pour Radio France, Jean-Paul Delfino a publié, à partir de 2005, Suite brésilienne, une série de neuf romans sur le Brésil, dont le premier, Corcovado, a été primé par le Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges et le prix Gabrielle d’Estrée.
Il est invité au Salon du livre de Chaumont pour son dernier titre, Les pêcheurs d’étoiles, couronné du premier Prix des lycéens. Dans ce roman bouillonnant paru aux éditions Le Passage, on suit le périple de Blaise Cendrars et d’Erik Satie au gré d’une nuit d’exception, dans le Paris flamboyant des années folles.
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RÉSUMÉ : Les pêcheurs d’étoiles (Le passage, 2016)
L’histoire d’une nuit épique dans le Paris des années 1920, en compagnie de Blaise Cendrars, de retour du Brésil, et d’Erik Satie, qui commence tout juste à être connu mais vit encore dans la misère à Arcueil.
Les deux hommes se lancent à la poursuite d’une mystérieuse femme aimée et de Jean Cocteau, qui leur a volé l’argument d’un opéra.
Source : Babélio
2ème Prix des Lycéens
Patricia Reznikov est auteure de fictions, essais, pièces de théâtre, albums pour la jeunesse et poésies. Elle est aussi traductrice et membre de jurys littéraires. Plusieurs de ses ouvrages ont été récompensés. Franco-américaine, inspirée par ses origines russes, elle est habitée par les notions de voyage et d’errance. Son dernier livre, Le songe du Photographe (Albin Michel, 2017), est un roman d’initiation, de réflexion sur la solitude et l’exil et ode à la photographie du XXe siècle.
RÉSUMÉ : Le songe du photographe (Albin Michel, 2017)
En 1977, Joseph a quinze ans et tente de fuir une famille où règnent le silence et l’incompréhension. Accueilli dans la maison de l’Impasse des artistes, près du Parc Montsouris à Paris, il trouve sa place dans une tribu d’originaux, tous exilés au passé douloureux : Sergueï, le vieux Russe blanc, Magda, la Viennoise rescapée de la guerre, Angel, le peintre cubain, et la mystérieuse Dorika, sur lesquels veille Sándor, un Hongrois caractériel et généreux, obsédé de photographie. Au récit de leurs histoires terribles et merveilleuses, Joseph panse ses blessures et fait l’apprentissage de l’amour.
Source : Babélio
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3ème Prix des Lycéens
Gwenaële Robert est professeur de lettres, elle vit à Saint-Malo. Après Tu seras ma beauté (Robert Laffont, 2017), déjà remarqué par le jury de Chaumont en 2018, sélectionné pour sept prix littéraires et lauréat du prix Draveil, Le dernier bain (Robert Laffont, 2018) est son deuxième roman. Du bout de sa plume, grâce à un dispositif romanesque et à un sens de la reconstitution impressionnants, elle gratte le vernis de la peinture sublime et mensongère que David nous a laissée de son ami Marat.
RÉSUMÉ : Le dernier bain (Robert Laffont, 2018)
Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune anglaise cachée dans l’appartement d’aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris… Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
Il ignore que certains d’entre eux souhaitent sa mort et qu’il ne lui reste plus que trois jours à vivre.
Photo © Droits réservés
4ème Prix des Lycéens
Philippe Hayat partage sa vie entre l’écriture et ses activités d’entrepreneur. Son premier roman, Momo des Halles (Calmann Lévy, 2014) lauréat du Festival du premier roman de Chambéry, a été traduit dans plusieurs pays. Où bat le coeur du monde est son deuxième roman pour lequel il est le lauréat du prix Filigranne et du prix des Lycéens du Salon du livre de Chaumont. De la Tunisie française aux plus grandes scènes du monde, en passant par l’Europe de la Libération et l’Amérique ségrégationniste, cette fresque est un magnifique roman d’initiation et d’émancipation, mené au rythme étourdissant du jazz.
RÉSUMÉ : Où bat le coeur du monde (Calmann-Lévy, 2019)
“Sa musique décrivait un coin du ciel, une façade éclaboussée de lumière, invisibles sans jazz. Il jouait et la joie se réveillait d’un rien et de partout.”
À Tunis dans les années trente, Darius Zaken est frappé de mutisme après la disparition brutale de son père. Élevé par sa mère Stella qui le destine aux plus hautes études et sacrifie tout à cette ambition, il lutte pour se montrer à la hauteur. Mais le swing d’une clarinette vient contredire la volonté maternelle. Darius se découvre un don irrésistible pour cet instrument qui lui redonne voix. Une autre vie s’offre à lui, plus vive et plus intense.
Source : Babélio
Philippe Hayat © Bruno Lévy
5ème Prix des Lycéens
Magyd Cherfi, sous l’influence combinée et revendiquée des Clash, de Madame Bovary et de Jean-Paul Sartre, a été le parolier du groupe toulousain Zebda avant de se lancer dans la chanson en solo. Il est aussi l’auteur chez Actes Sud de Livret de famille (2004) et de La Trempe (2007), réunis en Babel. En 2016, Ma part de Gaulois (Actes Sud, 2016), sa chronique de l’année 1981, où il décroche son bac, le premier de sa cité, est salué par un succès phénoménal en librairie ainsi que par le prix du Parisien magazine 2016, le prix littéraire Beur FM Méditerranée 2017 et le prix des Députés 2017. La Part du Sarrasin (Actes Sud, 2020) raconte la suite de cette histoire.
RÉSUMÉ : La part du sarrasin (Actes Sud, 2020)
Après avoir conquis sa “part de Gaulois” en devenant le premier bachelier de sa cité, Magyd Cherfi , alias “le Madge”, fi le s’établir en centre-ville avec un colocataire, débute pour de bon dans la musique et commence à écu mer avec son groupe les scènes campagnardes ou périphériques, mêlant textes engagés, poésie du quotidien et rock dévastateur. Dans cette France des années 1980 où le Front national bombe le torse, ses anciens potes du quartier se mobilisent pour rejoindre la grande Marche des beurs. Pour peu de temps encore, sur Mitterrand se porte l’attente d’un pays moins raciste. Mais le délit de faciès a de l’avenir, les coups pleuvent et le métissage est la pire des qualités. Chanter pour ceux de la cité – les Sarrasins – est aussi illusoire que demeurer soi-même dans l’inatteignable identité du made in France.
Entre autodérision, gouaille et violence, un esprit libre cherche sa place et zigzague son chemin familier. À défaut d’une histoire nationale qui lui ressemble et le rassemble, le Madge fait chanter les mots, revit et restitue les années pré-Zebda, évoque tous les désirs et tous les malentendus, rencontre l’amour de sa vie et projette sur notre temps les images d’une jeunesse prise entre la peur, la colère et l’espérance.
Source : Actes Sud
Magyd Cherfi © Polo-Garat