1er Prix du Salon du livre de Chaumont
Antoine Choplin est un romancier et poète français né à Châteauroux le 31 août 1962. Antoine Choplin est depuis 1996 l’organisateur du festival de l’Arpenteur, en Isère, événement consacré au spectacle vivant et à la littérature.
Il vit près de Grenoble, où il concilie son travail d’auteur, ses activités culturelles et sa passion pour la marche en montagne. Il est également l’auteur de plusieurs livres parus aux éditions de La fosse aux ours, notamment Radeau (2003, Prix des librairies Initiales), Léger fracas du monde (2005) et L’Impasse (2006).
A l’initiative de l’Association des Amis du Salon du livre de Chaumont et sous la présidence de la romancière Belinda Cannone, les membres du jury, écrivains et grands lecteurs de Chaumont, ont attribué en 2012, le 1er Prix du Salon du livre de Chaumont à Antoine Choplin pour le Héron de Guerica (2011).
Il a également reçu le Prix France Télévisions en 2012 pour « La nuit tombée ».
RÉSUMÉ : Le Héron de Guerica ( Éditions du Rouergue , 2011)
« A Guernica, en avril 1937, le jeune Basilio peint des hérons cendrés dans les marais, alors que la population fuit dans la crainte de l’arrivée des nationalistes. A Paris, il découvre le Guernica de Picasso qui décrit la tragédie de la ville en feu alors que le peintre célèbre n’en a pas été le témoin. »
Source : Babélio
Photo © Droits réservés
2ème Prix du Salon du livre de Chaumont
Né en 1975, Martin Page passe sa jeunesse en banlieue sud de Paris. Il vit actuellement à Nantes. Étudiant dilettante, il s’inscrit en première année en de multiples disciplines de sciences humaines. C’est en 2001 qu’il publie son premier roman Comment je suis devenu stupide (Le Dilettante) suivi de cinq autres dont La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique (Éditions de l’Olivier, 2010, Prix Ouest- France Étonnants Voyageurs 2010). Romancier, il est aussi auteur de littérature pour la jeunesse, bédéiste, vidéaste et réalisateur de petits films en stop-motion. Il anime un blog sous le nom de Pit Agarmen, anagramme de Martin Page.
En 2013, il publie L’apiculture selon Samuel Beckett (Éditions de l’Olivier), roman sur l’écrivain, sa mémoire et l’utilisation de son oeuvre.
Pour ce roman, le jury de l’Association des amis du Salon du livre de Chaumont lui a décerné le Prix du Salon du livre de Chaumont 2013.
RÉSUMÉ : L’apiculture selon Samuel Beckett ( Éditions de l’Olivier,2013)
« Lorsqu’il est chargé par Samuel Beckett de classer ses papiers, un jeune doctorant en anthropologie décide de tenir le journal de cette expérience. C’est un Beckett inattendu qu’il découvre chaque jour : grand amateur de chocolat chaud à la garde-robe extravagante, joueur de bowling et apiculteur passionné. Une drôle de relation se noue entre les deux hommes, tandis qu’en filigrane un metteur en scène demande à Beckett l’autorisation de monter une de ses pièces dans une prison.»
Martin Page © Patrice Normand
3ème Prix du Salon du livre de Chaumont
Né à Neuilly en 1947, Bruno Tessarech, diplômé en lettres et philosophie, se consacre à l’écriture dès 1996, année de parution de son premier livre, La machine à écrire (Le Dilettante, 1996), suivi de son premier roman, La Galette des rois (Le Dilettante, 1998).
Reconnu pour mettre sa plume au service des vies de célébrités, il écrira près d’une vingtaine de livres comme “nègre”, expérience qu’il relate dans Art nègre (Buchet-Chastel, 2013) – couronné par le troisième Prix du Salon du livre de Chaumont -, roman truculent dessinant un paysage contrasté et sarcastique du milieu littéraire contemporain.
L’oeuvre de Bruno Tessarech semble toujours abordée avec humour, légèreté et jubilation; mais, que la trame en soit littéraire – La femme de l’analyste, A – ou biographique – Villa Blanche, Pour Malaparte (Buchet-Chastel, 2005, 2007) – ou bien encore historique – Les sentinelles (Grasset, 2009) -, chaque livre de l’auteur procède, en évoquant des sujets graves et profonds, d’un projet.
Reconnu pour mettre sa plume au service des vies des célébrités, Bruno Tessarech écrira prés d’une vingtaine de livres comme nègre. Expérience qu’il relate dans Art nègre (Buchet-Chastel,2013). Couronné par le 3ème Prix du Salon du livre de Chaumont, ce roman truculent dessine un paysage contrasté et sarcastique du milieu littéraire contemporain.
RÉSUMÉ : Art nègre (Buchet-Chastel,2013)
« Hésitant, velléitaire, perdu, Louis ne parvient plus à écrire. Même sa compagne aimante, Olivia, a déserté le champ de ruines qu’est devenue son existence.Un beau jour, un vieux copain éditeur lui propose de rédiger les mémoires d’une célébrité. Il faut bien gagner sa vie, Louis accepte donc….»
Photo © Droits Réservés
4ème Prix du Salon du livre de Chaumont
Serge Joncour a d’abord travaillé dans la publicité avant de se consacrer à l’écriture. Il publie son premier roman, Vu (Le Dilettante) en 1998. Depuis, une quinzaine de romans a vu le jour, dont deux ont été adaptés au cinéma. Son dernier ouvrage, Chien-Loups (Flammarion, 2018), lauréat du Prix Landerneau des lecteurs 2018, prend pour sujet notre rapport à la modernité et nous montre que la sauvagerie du monde est toujours prête à surgir au cœur de nos existences civilisées.
En 2014, Serge Joncour reçoit le 4ème prix du Salon du livre de Chaumont des mains de la romancière Geneviève Brisac, pour l’écrivain national.
RÉSUMÉ : L’écrivain national ( Flammarion, 2014)
« Le jour où il arrive en résidence d’écriture dans une petite ville du centre de la France, Serge découvre dans la gazette locale qu’un certain Commodore, vieux maraîcher à la retraite que tous disent richissime, a disparu sans laisser de traces. On soupçonne deux jeunes « néoruraux », Aurélik et Dora, de l’avoir tué. Mais dans ce fait divers, ce qui fascine le plus l’écrivain, c’est une photo: celle de Dora dans le journal. Dès lors, sous le regard de plus en plus suspicieux des habitants de la ville, cet « écrivain national », comme l’appelle malicieusement monsieur le Maire, va enquêter à sa manière, celle d’un auteur qui recueille les confidences et échafaude des romans, dans l’espoir de se rapprocher de la magnétique Dora.»
Serge Joncour © Jean-Philippe Baltel-éditions Flammarion
5ème Prix du Salon du livre de Chaumont
Diplômé de l’École normale supérieure et de la Sorbonne, Raphaël Jerusalmy a fait carrière au sein des services de renseignements militaires israéliens avant de mener des actions à caractère humanitaire et éducatif.
Nourri de culture punk, surréaliste et dadaïste, il est aujourd’hui marchand de livres anciens à Tel-Aviv et également expert sur la chaîne de télévision I24 news. Auteur de romans à succès : Sauvez Mozart (Actes Sud, 2012, prix de l’ENS Cachan), La confrérie des chasseurs de livres (Actes Sud, 2013), Denis Diderot, non à l’ignorance (Actes Sud junior, 2014), il est le lauréat du 5ème prix du salon du livre de Chaumont 2016 pour Les obus jouaient à pigeon vole (Editions Bruno Doucey), roman dans lequel il entre dans la peau d’Apollinaire, s’inspirant des mots du poète, réinventant, lors des dernières vingt-quatre heures, sa vie, son engagement, militaire et poétique, sérieux et léger, surréaliste et total dans cette guerre qui marque la fin d’un monde.
Ce livre a également obtenu tout récemment le coup de coeur des lecteurs des Rendez-vous de l’Histoire de Blois.
RÉSUMÉ : Les obus jouaient à pigeon vole ( Éditions Bruno Doucey, 2014)
« 7 mars 1916. Guillaume Apollinaire est atteint par un éclat d’obus dans une tranchée, alors qu’il lit une revue littéraire qui vient, selon l’auteur, d’être retrouvée en Bavière. Retour sur les vingt-quatre heures qui ont précédé l’impact, sur le drame humain qui se joue et le regard d’Apollinaire sur ses hommes, la guerre et la création littéraire. »
Jerusalmy Raphaël © Oumeya el Ouadie
6ème Prix du Salon du livre de Chaumont
Michèle Gazier, auteure d’origine espagnole, a contribué à la découverte de grands écrivains espagnols en traduisant notamment Manuel Vázquez Montalbán ou Juan Marsé.
Au début des années 1980, le journal Libération lui propose d’écrire des chroniques pour faire connaître les littératures espagnole, italienne et portugaise. Elle devient alors critique littéraire. Elle débute l’année suivante à Télérama comme chroniqueuse dans les pages littéraires. Elle a publié plus d’une dizaine de romans dont le fil rouge est une permanente réflexion sur l’identité, l’intime, l’enfance et la filiation. Michèle Gazier codirige avec Marie-Claude Char les Éditions des Busclats dont les premiers titres sont parus en avril 2010.
Présidente du jury du Prix du Salon du livre de Chaumont 2014, elle en est cette année la lauréate avec Silencieuse (Seuil, 2017), un roman sur l’art et « les non-dits qui détruisent des vies sur plusieurs générations » (Télérama).
RÉSUMÉ : Silencieuse (Seuil, 2017)
« Saint-Julien-des-Sources, six cents habitants, son bistrot, sa supérette, ses potins. Deux étrangers installés à ses marges. L’un, Hans Glawe, peintre et sculpteur allemand célèbre dont l’œuvre hurle la violence de l’Histoire ; l’autre, Louis, dit le Blondin, aux allures de vieil hippie brûlé par la vie, et que la jeune caissière de la supérette rejoint en douce la nuit. De la fenêtre de son bureau où il écrit une étude sur Glawe, Claude Ribaute, sociologue à la retraite et dernier fils d’une famille du cru, observe sans s’y mêler le quotidien du village. Et, rayon de soleil pâle dans la monotonie des jours, Valentina, une petite fille qui ne parle pas, arrive avec sa mère et bouscule à sa manière l’ordre établi. L’étrange silence de l’enfant fait écho aux violents silences du passé. Ici, le silence crie. »
Gazier Michèle © John Foley
7ème Prix du Salon du livre de Chaumont
Pauline Dreyfus est journaliste et romancière. Elle a publié Immortel, enfin (Grasset, 2012 – Prix des Deux Magots) et Ce sont des choses qui arrivent (Grasset, 2014 – Prix Albert Cohen en 2015). Avec Le déjeuner des barricades (Grasset, 2017), elle entraîne son lecteur dans le huis clos des salons dorés et livre une comédie croustillante et une peinture acerbe des vanités parisiennes.
RÉSUMÉ : Le déjeuner des barricades(Grasset, 2017)
“ Quel peut bien être le point commun entre une révolution et un palace ? Entre mai 68 et un immeuble de 1838 ? Le point commun est que, en mai 68, le personnel de l’hôtel Meurice, en grève, occupe les locaux. Et ce 22 mai de l’an révolutionnaire où ce roman se passe est le jour où, à déjeuner, doit avoir lieu la remise d’un prix littéraire, le fameux prix Nimier, à un jeune auteur encore inconnu, Patrick Modiano.
Et voici, dans le huis clos des pièces lambrissées et des salons dorés, une comédie mordante que n’aurait pas reniée Nancy Mitford.Sous la houlette altière et légèrement alcoolisée de la milliardaire Florence Gould, qui finance le prix, nous nous faufilons parmi les membres du jury, Paul Morand, Jacques Chardonne, Bernard Frank et tant d’autres. Le lauréat arrivera-t-il auréolé de la fumée des bombes ? Les cocktails seront-ils Molotov ? Dans cette satire trépidante des vanités bien parisiennes du temps où la littérature comptait plus que tout, passent aussi des personnages émouvants, comme ce vieux notaire de province rongé par un cancer, qui promène son ombre mélancolique entre le tintement des verres de champagne et les réclamations de « rendre le pouvoir à la base ». Pauline Dreyfus nous entraîne au galop dans une folle journée où le tragique se mêle à la frivolité. »
Source : Babélio
Dreyfus Pauline © JF PAGA
8ème Prix du Salon du livre de Chaumont
Alexandre Najjar est l’auteur de romans (dont Le roman de Beyrouth, Plon, 2005 et Phenicia, Plon, 2008, Prix Méditerranée 2009), de biographies (Khalil Gibran, Pygmalion, 2002), et de récits (L’école de la guerre, La Table Ronde, 1999) traduits dans une douzaine de langues. Avocat, responsable de L’Orient littéraire, il a obtenu le prix Hervé Deluen décerné par l’Académie française pour son action en faveur de la francophonie. Dans Harry et Franz (Plon, 2018) nous assistons à la rencontre inattendue entre l’un des plus grands acteurs français de l’entre-deux-guerres, Harry Baur, incarcéré et torturé par les nazis, et un aumônier allemand, l’abbé Franz Stock, qui assistait avec abnégation les prisonniers français.
RÉSUMÉ : Harry et Franz (Plon, 2018)
« Harry et Franz est le roman d’une rencontre inattendue entre l’un des plus grands acteurs français de l’entre-deux-guerres, Harry Baur, incarcéré et torturé par les nazis, et un aumônier allemand, l’abbé Franz Stock, qui assistait avec abnégation les prisonniers français. Deux êtres d’exception, à la fois opposés et complices. Un hymne à la paix et à la fraternité à une époque où l’extrémisme, l’obscurantisme et l’arbitraire tenaient lieu de droit. »
Photo © Droits réservés
9ème Prix du Salon du livre de Chaumont
Grégory Buchert est un artiste dont le travail se consacre pour l’essentiel à la vidéo et la performance ; il a notamment été programmé au Festival Hors-Pistes du Centre Pompidou, à la Kunsthaus de Bâle, au Magasin de Grenoble, et a bénéficié en 2015 d’une première exposition personnelle à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen). Dans Malakoff (Verticales, 2020), Prix du Salon du livre de Chaumont 2020, l’auteur met en scène, avec drôlerie, sa résidence d’écriture à Malakoff, à la recherche des origines russes de la ville et du peintre Sam Szafran dont l’œuvre a joué un rôle déterminant dans sa carrière artistique.
RÉSUMÉ : Malakoff (Verticales, 2020)
« À déambuler quotidiennement avec ma chapka et mon sceptre, je deviendrai bientôt l’original de Malakoff, celui dont on prend soin de préciser qu’il n’est pas méchant. D’ici quelques semaines, les riverains se mettront à colporter de petites rumeurs à mon sujet : paraît qu’il vit dans les combles du centre d’art, paraît qu’il s’imagine en Russie, paraît qu’il se prend pour un personnage de roman. »
En résidence de création à Malakoff, Gregory Buchert mène l’enquête sur les possibles origines russes de sa ville d’accueil tout en essayant de rencontrer Sam Szafran, figure locale et pastelliste virtuose dont il vénérait les œuvres étant plus jeune. Mais à mesure qu’il s’imprègne des lieux et rédige son journal de bord, l’auteur voit sa personnalité se scinder, l’obligeant à composer avec les errements de son double, tandis que réaffleurent certaines meurtrissures de l’enfance.
Buchert Grégory © Francesca Mantovani Éditions Gallimard
10ème Prix du Salon du livre de Chaumont
Paul Greveillac est romancier et novelliste. Il a étudié les lettres et les sciences politiques. Il reçoit le prix Roger-Nimier en 2016 pour son premier roman Les Âmes rouges (Gallimard, 2016) et le Grand prix Jean-Giono pour Maîtres et esclaves (Gallimard, 2018). On y suit le parcours mouvementé d’un paysan du Sichuan qui devient, au plus fort de la Révolution culturelle chinoise, un grand peintre de propagande. Dans son troisième roman, Art nouveau (Gallimard, 2020), il retrace la naissance de l’Art nouveau hongrois à travers le parcours d’un architecte juif. Avec ce roman, Paul Greveillac se propose aussi, selon ses propres mots, de montrer que « l’Europe d’avant la Première Guerre Mondiale ressemble beaucoup (…) à notre époque contemporaine ».
RÉSUMÉ : Art Nouveau (Gallimard, 2020)
« Fin du XIXème siècle, Autriche-Hongrie. Lajos Ligeti a quitté Vienne et sa famille pour Budapest et l’inconnu. Il a des bâtisses plein la tête, des plans naissent de ses songes. Il est visionnaire dans une ville où tout est à faire et veut même construire l’Europe. {Art Nouveau} retrace son parcours, ses défaites et ses réussites et mentionne sa judéité qui se confronte à une époque qui voit l’étoile de David d’un mauvais œil, évoquant ainsi en filigrane l’histoire du continent. .
Paul Greveillac © Francesca mantovani – Editions Gallimard 9090